En déplacement à Kolda dans le cadre de sa collecte de signatures pour les parainnages, Anta Babacar Ngom qui a annoncé sa candidature pour la présidentielle de février prochain a été “gazée”. Très remontée contre les forces de l’ordre, la présidente du mouvement Alternative pour la Relève Citoyenne (ARC) trouve “inadmissible et intolérable” leur réaction.
“Nous sommes venus à Kolda depuis hier. Et les courses poursuites ont commencé hier. On a essayé de tenir des rencontres, de collecter les parrainages et à chaque endroit ils nous ont bloqués. Ils nous ont enfermés dans l’hôtel et nous ont empêchés de sortir. Depuis ce matin ils nous suivent, aujourd’hui on est arrivés dans un lieu de culte pour rencontrer l’imam, pour receuillir ses prières et c’est dans la mosquée même qu’ils nous ont jeté des lacrymogènes, et ils nous ont fait sortir de la mosquée à coups de lacrymogène. Ils ont pris nos matériaux”, a déploré Mme Diack qui rappelle également que 3 des membres de sa caravane ont été arrêtés et conduits au commissariat. Sur ce point, elle indique que ce n’est rien d’autre que de l’injustice: “nous n’avons fait de mal et de tort à personne, nous sommes quand même dans une campagne électorale et c’est le moment pour nous, candidat déclaré, d’aller à la rencontre des populations, receuillir le parainnage citoyen. Comment nous allons avoir le parainnage citoyen si nous n’allons pas sur le terrain”, a-t-elle fait savoir rappelant qu’ils sont obligés de descendre sur le terrain pour avoir le nombre de signatures requises.
