Super Ligue Européenne : les clubs français laissés de côté
La presse espagnole dévoile de nouvelles informations sur les équipes participant à la Super Ligue Européenne. Et il ne devrait pas y avoir beaucoup de clubs français…
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©Maxppp
Peu à peu, le projet de Super Ligue Européenne commence à prendre forme. Médias anglais et espagnols, pays dont les clubs seront logiquement représentés en force dans la compétition, dévoilent des informations au compte-gouttes sur cette nouvelle ligue qui devrait voir le jour assez rapidement. Pour la saison 2022/2023 même si on se fie aux informations dévoilées par Mundo Deportivo ce week-end.
Le média espagnol dévoile ainsi un peu plus d’informations au sujet de ce nouveau tournoi, dont le format serait similaire à celui de l’Euroleague de basket. Une première phase de championnat classique avec 18 équipes impliquées. Chaque équipe affronterait les autres formations deux fois par an (34 rencontres au total minimum par équipe donc), et viendraient ensuite les playoffs.
Une petite place à l’horizon
Mais surtout, le journal catalan dévoile de nouvelles pistes quant aux équipes participantes. Un bon nombre d’entre elles auraient leur ticket pour la compétition tous les ans, alors que d’autres seraient invitées. Il y aurait a priori une sur-représentation anglaise, avec pas moins de cinq équipes assurées de jouer, à piocher parmi les six clubs suivant : les deux formations de Manchester, Chelsea, Arsenal, Tottenham et Liverpool. En Espagne, le Barça, le Real Madrid et l’Atlético auraient une place réservée, tout comme la Juventus et les deux Milanais en Italie. Les Allemands auraient deux représentants, le Bayern Munich et le Borussia Dortmund.
Et la France alors ? Et bien selon le média, les Français risquent bel et bien de n’avoir qu’une seule place, qui serait, sans surprise, accordée au Paris Saint-Germain. L’hypothèse de voir la Ligue 1 être représentée par deux clubs existe, mais elle dépendra aussi des places qui seront accordées à des clubs historiquement forts comme l’Ajax, Porto ou Benfica, de la participation ou non d’un ou deux clubs russes (le CSKA et le Zenit sont cités) ou de la libération d’une place supplémentaire pour les Italiens. Ça semble donc très mal embarqué pour l’OL ou l’OM.