Arrêtées le weekend, les filles ont été libérées sous caution. Un fonctionnaire tanzanien a déclaré que les arrestations faisaient partie d’une démarche du gouvernement visant à mettre fin aux grossesses précoces.
Les défenseurs des droits de l’homme estiment que ce sont les auteurs des grossesses qui devraient être arrêtés, pas les filles.
Les autorités locales ont ordonné l’arrestation de ces derniers, selon Mohamed Azizi, un fonctionnaire tanzanien cité par le site Internet de “The Citizen”, une organise de protection des droits de l’enfant et de l’égalité des sexes.
Selon M. Azizi, 55 écolières enceintes ont été dénombrées à Tandahimba durant les deux dernières années.
L’année dernière, le président tanzanien, John Magufuli, s’est lui-même prononcé sur le sujet, affirmant que les filles enceintes ne devraient pas être autorisées à retourner à l’école, même après l’accouchement.
Les défenseurs des droits de l’homme réclament l’annulation de la loi tanzanienne autorisant l’expulsion de l’école des écolières enceintes.
bbc