Depuis leur arrestation, les trois cadres du FNDC sont tous détenus à la direction centrale de la police judiciaire dans le quartier administratif de Conakry, ayant été longuement entendus à la police judicaire où ils viennent de passer leur deuxième nuit. Ce qui n’est pas du goût de leur défense, Me Salifou Béavogui, qui s’est confié à RFI.
” Pour nous, depuis hier soir le dossier devait être déféré, nous pensons que tout est déjà prêt pour qu’il soit déféré. Tout ce qui ont contribué à ce que nous avons malheureusement vécu hier répondront devant notre justice”.
« Outrage à magistrat », « non-respect de la justice » et « injures publiques » sont les faits reprochés aux trois leaders du FNDC.
L’indignation se poursuit
Les mouvements et partis continuent d’exprimer leur indignation, comme Diabaty Doré, porte-parole de l’Anad :« L’Anad prévient que le combat du FNDC est aussi son combat, c’est pourquoi l’Anad exige à ses militants et à toutes les autres forces démocratiques du pays de se tenir prêts, le moment venu, contre la volonté de la junte de confisquer nos droits et libertés pour retarder la restauration de l’ordre constitutionnel”.
« Pour nous, depuis hier soir le dossier devait être déféré, nous pensons que tout est déjà prêt pour qu’il soit déféré. Tout ce qui ont contribué à ce que nous avons malheureusement vécu hier répondront devant notre justice ».