« Valoriser les tourbières pour la population et la planète ». Les tourbières sont des zones humides qui retiennent le carbone. Les deux Congo ont donc décidé de s’engager dans cette voie. La ministre brazzavilloise du Tourisme et de l’Environnement, Arlette Soudan Nonault, a traversé le fleuve pour retrouver son collègue de Kinshasa Amy Amba Tobe. Les deux personnalités et leurs délégations respectives ont réfléchi sur les stratégies de sensibilisation des populations autour de la protection des tourbières.
La fin de la visite de la ministre brazzavilloise à Kinshasa a été sanctionnée par un communiqué conjoint. Madame Arlette Soudan Nonault et son homologue de la RDC Amy Amba Tobe ont insisté, entre autres, sur l’implication des populations dans la protection des tourbières du bassin du Congo.
Au moins 145 000 km2 de ces marécages sont coincés entre les deux pays, la superficie la plus importante des tropiques, renseigne une documentation remise à la presse. Arlette Soudan Nonault, ministre brazzavilloise du Tourisme et de l’Environnement explique : « Nous sommes les premières tourbières, nous possédons le fonds carbone, comme il a été dit, puisque nous portons même la préservation des équilibres de notre propre humanité, sinon de toute la planète, dans le cadre du bassin du Congo. »
La troisième réunion des partenaires de l’Initiative mondiale sur les tourbières est prévue à Brazzaville du 21 au 23 mars prochain. Parmi les points inscrits, la poursuite du dialogue avec les parties prenantes et les partenaires de l’Initiative mondiale sur les tourbières, et cela en vue de soutenir la planification et les actions coordonnées pour la gestion des tourbières de la cuvette centrale du bassin du Congo.
rfi