Les manœuvres ont commencé dans la perspective de la présidentielle malienne de l’an prochain. Même s’il n’a pas officiellement annoncé sa candidature, «le président IBK est candidat», répètent depuis un moment les responsables de son parti, le RPM, qui veut rassembler plusieurs formations autour de cette candidature. Mais ce weekend, l’Adema, le plus important parti allié au Rassemblement pour le Mali (RPM), annonce en première option la désignation d’un candidat en interne.
Au sein de la mouvance présidentielle, l’Alliance pour la démocratie au Mali – l’Adema – est la seconde force politique après le RPM, le parti au pouvoir. Et l’Adema propose au Mali une nouvelle offre politique qui serait la condition indispensable à toute victoire en 2018, année de la prochaine élection présidentielle.
En tout cas, avec une écrasante majorité des présents à une rencontre ce weekend à Bamako le parti, qui a pour emblème une abeille, a décidé en première option d’avoir son propre candidat à la future présidentielle. Le RPM – parti présidentiel – aurait surement voulu que les choses se déroulent autrement et que son principal allié au sein de la majorité présidentielle soutienne dès le premier tour son candidat, qui pourrait bien être l’actuel président Ibrahim Boubacar Keïta.
L’objectif est de rassembler davantage autour de lui pour éviter de possibles surprises. Pour le moment, cette ambition de rassemblement a plutôt du plomb dans l’aile.
rfi