Le candidat à l’élection présidentielle prévue le 14 janvier prochain a suspendu ses meetings dimanche, après des violences en marge d’un de ses déplacements. Ce mercredi 30 décembre, il doit se rendre sur l’île Bugala sur le lac Victoria, avant de commencer sa tournée dans l’est du pays.
Il s’est dit plus déterminé que jamais à continuer sa campagne et il n’est pas question d’abandonner la course à la présidentielle, c’est le message qu’a voulu faire passer Bobi Wine mardi.
« Nous allons libérer ce pays », a affirmé le candidat, de son vrai nom Robert Kyagulanyi. Pendant sa conférence de presse, l’opposant est revenu longuement sur les événements de dimanche à proximité de la ville de Masaka et notamment sur la mort d’un des membres de sa sécurité, renversé selon lui par un véhicule militaire, une affirmation que dément la porte-parole de l’armée ougandaise.
Bobi Wine a également condamné les attaques des forces de l’ordre contre les journalistes qui suivent ses déplacements. « Le régime a peur de la vérité », a déclaré le candidat, en demandant aux médias de continuer de filmer et d’exposer les violences.
Après avoir mis en pause les meetings depuis dimanche, l’opposant reprend donc la route dès ce mercredi 30 décembre pour poursuivre sa campagne. « Tout ce qui s’est passé, nous donne encore plus de raisons de nous battre », a-t-il assuré sous les applaudissements de ses partisans.
“Nous avons dit à nos supporters que nous allons les rencontrer d’une manière ou d’une autre.”
rfi