Pour éviter la propagation du virus H5N1, après la découverte de deux foyers de grippe aviaire au Togo, le gouvernement a pris plusieurs mesures, dont l’abattage de la volaille vivant dans les zones contaminées.
La destruction des œufs et la surveillance des marchés de Lomé, la capitale togolaise, font partie des mesures d’urgence prises par le gouvernement.
Les mouvements de volaille sont également interdits pendant un mois dans les préfectures d’Agoè-Nyivé et du Golfe, où ont été localisés les deux foyers avicoles à l’origine d’un fort taux de moralité de la volaille.
Aucun cas de contamination humaine n’a encore été signalé par le gouvernement.
De son côté, la Ligue des consommateurs du Togo (LCT) appelle les populations à la prudence.
La LCT appelle le gouvernement à élargir les mesures d’urgence déjà prises à d’autres régions du pays.
Elle demande au gouvernement de prendre des mesures plus vigoureuses que celles déjà entrées en vigueur.
“Mobilité très forte”
“Dans un communiqué, le gouvernement signale que deux zones ont été affectées (…) Nous demandons que les mesures de prévention soient appliquées à toutes les régions du Togo, où la mobilité est très forte, sinon les foyers de grippe aviaire risquent de se généraliser”, a averti Emmanuel Sogadji, le président de la LCT.
“Pour prévenir la grippe aviaire, il faut que tous les consommateurs s’abstiennent de manger des poulets, des œufs et des produits dérivés de la volaille”, ajoute-t-il.
Interrogé par la BBC, le directeur national de l’élevage n’a pas souhaité se prononcer sur le sujet.
Il a annoncé une conférence de presse que son ministre de tutelle va donner ce vendredi, pour informer les populations de l’évolution du virus H5N1 au Togo.
Depuis son apparition en 2003, la grippe aviaire H5N1 a tué plus de 400 personnes dans le monde, selon l’Organisation mondiale de la santé.
bbc