Nommés par le président togolais Faure Gnassingbé, les membres de cette commission dont le but est de lutter et de prévenir la corruption entrent en fonction suite à une loi votée en juillet 2015.
Le président Faure Gnassingbé a nommé sept personnalités pour trois ans renouvelables une fois afin de siéger à la Haute autorité de lutte contre la corruption. Ils auront entre autres à promouvoir un système de gouvernance qui prévient les conflits d’intérêt, l’enrichissement illicite ou tout acte de corruption.
Le député Jean Kissi, de l’opposition à l’Assemblée nationale, doute que ces personnalités puissent contrôler celui qui les a nommées. Il dénonce notamment les derniers scandales survenus dans le pays. Emmanuel Sogadji, de la Ligue des consommateurs, enfonce le clou et demande que les membres nommés fassent preuve d’indépendance.
Les faits de corruption dans l’administration publique comme privée sont nombreux : des fraudes, des détournements, des pots-de–vin, des surfacturations, des extorsions de fonds et des dessous de table. Pour Kwami Wonyra, enseignant à la faculté des sciences économiques et de gestion, il faut commencer par respecter la Constitution.
Le Togo a des ambitions, entre autres se faire élire au Millenium Challenge Account. Il faudra alors lutter efficacement contre la corruption pour gagner encore de bons points.
rfi