L’administration fédérale pourrait décréter une urgence de santé publique à l’échelle nationale mais les deux localités, particulièrement touchées, ont pris les devants. Il s’agit de l’Etat de New York et la ville de San Francisco.
L’épidémie a été déclarée comme représentant une menace imminente pour la santé publique dans l’Etat de New York, le plus touché du pays. Celui-ci regroupe 1 247 des 4 907 malades recensés aux États-Unis. Avec cette décision, « les services de santé locaux pourront accéder à des remboursements supplémentaires de l’État pour protéger tous les New-Yorkais et limiter la propagation du monkeypox au sein des communautés », a indiqué dans un communiqué le Dr Mary T. Bassett, commissaire à la santé.
L’État a reçu plus de 60 000 doses du vaccin Jynneos, initialement prévues pour la prévention contre la variole mais qui est également efficace contre le monkeypox. Mais il a besoin d’en recevoir davantage de la part des autorités fédérales, tant la demande est forte – notamment au sein de la communauté homosexuelle, la plus touchée et exposée à ce jour.
Sans Francisco est devenue, de son côté, la première grande ville américaine à déclarer une urgence sanitaire locale. Celle-ci, qui entrera en vigueur lundi, permettra notamment aux services municipaux d’anticiper davantage et de mieux se coordonner pour répondre à la forte demande en vaccins, renseigne le Parisien.